Umsouleym nouvelle asdm
Messages : 6 Date d'inscription : 24/11/2013
| Sujet: La preuve authentique sur le voile intégrale ! Cheikh Salih Ibn Abdallah Fawzan Al-Fawzan Mar 03 Déc 2013, 14:46 | |
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Question :
Votre Eminence [Sheikh], qu’Allah prolonge votre bienfaisance ; ces derniers jours, la polémique ne fait qu’enflé parmi les gens de la masse au sujet du voile de la femme musulmane, prétendant l'inexistence de [dalil] preuves textuelles (tirées du Coran ou de la sounna ndt.) sur l’obligation de se couvrir le visage. Ce qui pousse les musulmans ordinaires à s’interroger sur cette question ; de quelle manière doit-on répondre aux personnes qui demandent la preuve authentique au sujet du voile ?
Réponse :
[Tous ces gens-là] mentent sur Allah et Son messager, ils prétendent l’inexistence de [dalil] sur le voile ? Que dire des paroles d’Allah –le Très Haut- qui dit : « …Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau...» Sourate 33 ; v 53.
Il dit : « derrière un rideau… », " …derrière un rideau" : et lorsqu’on qu’on dit un rideau, c’est le voile "intégrale". Si ce dernier laisse entrevoir le visage, alors c’est qu’elle [la femme ndt.] n’est pas cachée derrière un rideau mais qu’une seule partie est couverte et l’autre ne l’est pas.
Le rideau est une séparation totale [non partielle ndt.], entre l’homme et la femme qu’il s’agisse d’un mur, d’une porte, ou d’un vêtement, le but étant de dissimuler tout le corps face à celui-ci (l’homme étranger ndt.) : ceci est donc le voile islamique et cela est relaté dans le Qur’an.
Et la parole d’Allah –le Très Haut- : « (O Prophète !) Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles... » Sourate 33 ; v 59, le terme [tadni] signifie : « qu’elles se couvrent avec les voiles », comme un rempart vis-vis des hommes, et on ose dire qu’il n’y a pas de texte religieux ?
Mais bien entendu, qu’ils ont connaissance de ces textes religieux, ces gens-là connaissent évidement l’existence de ces textes, seulement la personne qui ne sait pas, pauvre d’elle, préfère écouter les gens de l’égarement et les suivre aveuglement pour controverser…
Mon frère, cette société - wa li Allah al hamd - a toujours vécue dans la bienfaisance, la pudeur et le port du voile islamique, il est complément illusoire d’entendre dire aujourd’hui, d’une quelconque personne à la barbe rasé qu’il n’y a pas de preuves [dalil] tirées du Coran et de la Sounna :
Premièrement, cette personne ne connaît pas cet argument [dalil] ou sinon comment pourrait-elle en parler sans connaitre de preuves [dalil] ?
Deuxièmement, il est probable également qu’elle a connaissance de cet argument, mais qu’en réalité, elle ne souhaite par ses paroles que l’égarement et ne cherche qu’a duper les gens, ce qui confirme sa volonté de colporter de mauvaises paroles.
[…]
Aussi, ce hadith pertinent de ‘Âicha – qu’Allah l’agrée – dans lequel elle raconte : « Lorsque nous étions avec le Messager d’Allah (que la paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) en état d’ihram (sacralisation), des cavaliers passaient devant nous. Dès qu’ils arrivaient à notre hauteur, nous prenions le pan de notre tunique au dessus de la tête pour le rabattre sur notre visage, et dès qu’ils étaient passés, nous pouvions découvrir notre visage. » Rapporté par Ahmed, Abû Daoud, et ibn Mâja.
Ceci n’est-il pas une preuve ? Bien évidement que ceci est un récit (une preuve), mais à l’évidence, cette personne n’a pas de discernement et n’en a aucune mesure !
Ou encore lorsque ‘Âicha perdit la caravane lors d’un voyage : au moment où la caravane fit une halte, elle s’éloigna pour un besoin, mais à son retour elle ne vit personne et les gens chargés de la transporter ne remarquèrent pas son absence et levèrent le camp, elle s’installa alors à la place de la caravane en espérant que quelqu’un revienne la chercher puis elle fini par s’endormir. Ce n’est que lorsqu’elle entendit un bruit, qu’elle se réveilla par la présence de Safwan Ben Mou'atal qui arriva au lieu où elle se trouvait. *
Elle raconte donc : « Il m’avait vu avant l’obligation du voile (avant la loi du voile) et j’ai donc pris ma tunique au dessus de ma tête pour la rabattre sur notre visage »
Les termes employés ici [Khamartou wajhi] signifient : « Je me suis couvert le visage avec mon Jilbâb »
Ceci n’est-il pas une preuve qui concerne le voile islamique ? Mais ces gens-là [en vérité], débattent de choses qu’ils les dépassent, Wa al ‘iyadhou bi Allah
[Fin de la réponse du Cheikh] Audio : http://www.alghourabaa.com/mp3/00146-23_Fawzan.mp3 Durée : 01 min : 14
- Source : alfawzan.ws
Fatwa de Cheikh Salih Ibn Abdallah Fawzan Al-Fawzan (Qu'Allah le préserve) Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
Âicha -qu'Allah l'agrée- rapporte que lors d’un voyage elle perdit la caravane et attendit sous un arbre qu’on vienne la chercher : « Alors que j’étais assise à ma place, le sommeil m’a gagné et je me suis endormie. Safwân Ibn Mu’attal qui était à l’arrière de l’armée arriva au lieu où je me trouvais. Il vit une forme humaine endormie et me reconnut car il m’avait vu avant l’obligation du voile. Je me suis réveillée alors qu’il m’appelait après m’avoir reconnue, et je mis mon voile (Khimâr) » et dans une version du hadith : « Je me suis couvert le visage avec mon Jilbâb » [Hadith Al-Ifk - Boukhari & Mouslim] Traduit et Publiée par alghourabaa.com |
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